Kimolos, la petite soeur de Milos 🇬🇷

Vendredi 15 mai 2015

Départ pour Kimolos Réveil tranquille ce vendredi matin. Après avoir pris nos café et thé au soleil de la terrasse, nous nous dirigeons tranquillement vers l’embarcadère du ferry pour Kimolos, distante de 900m seulement, au plus près. Le petit port de Psathi à Kimolos est un petit peu plus loin, à 25 mn de navigation environ. Nous allons passer environ 3 heures seulement sur l’île. Nous constaterons plus tard que c’est largement suffisant. IMG_0973   L’île n’est pas très grande, 7 par 5 km et environ 700 habitants. encore moins de routes bitumées qu’à Milos, en proportion bien sur. Il ne faudra pas louper le bateau de retour qui est à 14h sinon il faudra attendre le lendemain ce qui n’est pas forcément prévu au programme. Il n’y a que…3,5 km de routes bitumées ou même bétonnées dirions nous. Cela nous inquiète un peu, je vous rappelle que nous circulons en scooter, donc en 2 roues. La prochaine fois, c’est décidé, nous louerons un quad.

Je crois que nous avons parcouru en une heure trente toutes les routes de l’île (si on peut appeler ça des routes). L’île est extrêmement aride, déserte, Kimolos vit principalement grâce à des mines à ciel ouvert de minerais, on aperçoit quelques camions qui déambulent au milieu de nulle part. On voit sur les hauteurs un superbe moulin, reconverti en chambres d’hôtes, où l’on a failli séjourner. Au retour de notre pérégrination insulaire on rentre dans Chorio, « la capitale ». Le castro, est en piteux état, en plus c’est désert, aucun restaurant n’est ouvert. Nous sommes mi-mai, la saison n’a véritablement pas encore commencé. C’est agréable parce que c’est calme et en même temps pas grand chose n’est encore ouvert. On a tout de même réussi à grignoter une gaufre et deux boules de glace dans un petit bistro d’une toute petite rue ensoleillée. IMG_0979   Retour à Milos, découverte d’un super resto Quelques instants plus tard, 14h, tout le monde est là, la porte du ferry se ferme et c’est reparti pour Milos. A l’accostage, 20 mn plus tard, la terrasse au bord de l’eau de Christos nous accueille, bonne pioche, nous avons découvert le meilleur restaurant de l’île avec des spécialités incroyables, ragout de pieuvres, calamars frits. Après avoir mangé chez Christos, je peux vous affirmer que je ne mangerai plus jamais de calamars ailleurs qu’en Grèce. Les petites bêtes sont entières avec leurs petites tentacules emmêlées par la cuisson dans l’huile et non pas des rondelles de caoutchouc qui chewinggomment. La carte est encore bien fournie, il faudra revenir absolument.

Le soir même, notre cantine attitrée nous propose un plat absolument incroyable, un risotto de seiche avec son encre, un plat tout noir, pas très ragoutant de prime abord mais qui s’est révélé excellent et que je vous recommande vivement. Passez outre votre première impression et goûtez, vous ne serez pas déçus. Le soir, le vent s’était quelque peu levé et avait rafraîchi l’atmosphère. Nous avions déjà constaté la force de cette brise sur le coté sud de l’île. Dans l’après-midi, on a encore découvert des ravissantes criques, souvent désertes avec des restaurants en cours de réparation ou carrément abandonnés. IMG_0949 Autant dire que nous n’avons pas croisé grand monde contrairement à ce que notre loueur de scooter nous avait affirmé. En fait nous apprenons que la richesse de l’île est assurée par les mines, il y du travail pour tous les habitants de l’île. Le tourisme n’a donc pas spécialement besoin d’être développé, et selon nous,c’est très bien ainsi. C’est la première fois que nous constatons cette situation sur une île des Cyclades ou souvent le tourisme, avec un peu de pêche est la source de revenus principale. Chaque île est différente, c’est cela que nous aimons aussi en revenant à chaque fois sur une île différente. Demain nous partons explorer la partie de Milos un peu inhospitalière. A demain pour de nouvelles aventures…

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