14 au 22 septembre 2023
Voie Marangu
Le Kilimandjaro: un rêve, un projet de fou qui trotte dans ma tête depuis de nombreuses années, voilà ce qui risque de nous attendre après l’été 2024, certainement au mois de septembre.
Pour fuir un peu notre planète pendant quelques semaines, j’ai décidé de me rendre avec Nathalie en Afrique, et plus particulièrement en Tanzanie, à la frontière du Kenya.
Le Kilimandjaro est le sommet de l’Afrique, son altitude est de 5895m…pour y accéder, 7 voies, plus ou moins difficiles sont envisageables, en partant du nord, du sud ou de l’ouest.
Il fait partie des 7-summits ( les plus hauts sommets de chaque continent) et est considéré comme le plus haut sommet le plus isolé de la planète.
L’hébergement peut-être en tente dans des camps installés par des porteurs, ou alors en refuges pré-installés. Nous aurons droit à 1 guide, un guide-assistant et 3 porteurs par grimpeur.
Nous avons décidé d’emprunter la voie Marangu, à l’est du Kilimandjaro . L’ascension prendra 6 jours et l’hébergement se fera en refuge tous les soirs. Nous sommes partagés entre le désir d’aventure total et la nécessité, à notre âge ‘avancé’ 😉 de devoir ménager notre corps et c’est pourquoi nos nuits se feront relativement à l’abri.
L’aventure est en tout en cas incroyable, il reste encore de nombreux mois avant de la réaliser mais il est clair que, à l’instar de notre expédition au Népal, une longue préparation physique sera nécessaire pour réaliser cette ascension réputée difficile mais pas impossible.
Le taux de réussite de l’ascension avoisine les 65%, cela peut paraître correct mais cela signifie surtout que 35% des grimpeurs ayant entrepris l’ascension du toit de l’Afrique échouent, ce qui, du coup, donne aux statistiques un autre aspect, un peu moins positif.
La difficulté principale rencontrée est ce qu’on appelle le MAM, autrement dit, le mal aigu des montagnes. Ce syndrome aux symptômes divers, maux de tête, mal au cœur, hallucinations, nausées, et j’en passe et des meilleures apparaît environ aux alentours de 4000 m. Il peut toucher n’importe qui, entrainé ou pas, jeune ou moins jeune. Pour le vaincre, il n’y a pas 36 remèdes, il faut redescendre rapidement faute de quoi, on peut véritablement mettre sa vie en danger.
Nous avons un peu d’expérience de la montagne désormais..à l’occasion du trek du camp de base de l’Everest, nous n’avions pas rencontré ce syndrome mis cela donne tout de même une indication de ce que nous sommes capables de vivre et supporter. On va croiser les doigts 🤞🤞🤞.
L’autre problème rencontré est lié bien entendu à l’altitude. En approchant des 6000m, les conditions météorologiques peuvent se dégrader rapidement, la température baisse, la force des vents augmente, et le manque d’oxygène (-50% par rapport au niveau de la mer), peut engendrer des effets indésirables, une perte d’attention, une diminution du tonus importante, d’autant que la montée finale, à savoir 1200 m de dénivelé, s’effectue en grande partie la nuit, pour arriver au sommet au moment du lever du soleil, le plus joli moment de la journée.
Alors dès à présent, à nos chaussures de marche, c’est parti pour un des plus grands défis de notre vie 😊😊😊
22 au 25 septembre 2024
Après l’ascension, nous prévoyons de nous rendre à Zanzibar, une île à l’est de la Tanzanie, où nous en profiterons pour nous reposer des efforts consentis pendant l’ascension.
